D'autre
part , deux articles viennent de paraître récemment
qui permettent d'expliquer l'étonnante corrélation
précédente entre les cycle solaires et la température
de notre globe. Le premier (Oct 2006) est un article à base
expérimentale et non une simulation numérique (qui
permet de prévoir tout et son contraire en changeant un
des milliers de paramêtres inconnus que l'on doit introduire
dans le calculateur) ! Car comme disait Poincaré (dont beaucoup
devraient encore s'inspirer de nos jours ) "Il y a longtemps
que personne ne songe plus à devancer l'expérience
ou à construire le monde de toutes pièces sur quelques
hypothèses hâtives.": Le second qui est légèrement
antérieur, explique ces idées et en fait un tout
cohérent avec un scénario de réchauffement
de la planète qui fait intervenir les éruptions solaires
comme mécanisme décisif. Les auteurs du second article
doivent être très content des découvertes relatiées
dans le premier. En effet :
Une équipe de chercheurs pilotée par le Dr Svensmark
a reproduit en laboratoire ce qui peut se passer au sein de notre
atmosphère. ( "Proceedings of the Royal Society A",
3 October Titre: "Experimental Evidence for the role of Ions
in Particle Nucleation under Atmospheric Conditions". Auteurs:
Henrik Svensmark, Jens Olaf Pepke Pedersen, Nigel Marsh, Martin
Enghoff and Ulrik Uggerhoj).Ces chercheurs Danois ont reproduit,
dans une chambre adaptée (au Danemark projet SKY et bientôt
au CERN, à Genève, projet CLOUD), la composition
chimique, riche en sulfates, de l'atmosphère terrestre.
Ils ont reproduit l'ensoleillement et irradié le tout avec
des radiations qui dans la nature sont générées
par des explosions des étoiles hors de notre galaxie (radiations
ionisantes). A leur grande surprise, les radiations qui ionisent
les gaz de l'atmosphère résultent en un processus
très efficace de formation de noyaux propres à condenser
la vapeur d'eau en nuages qui forment écran et par suite à modifier
gravement le climat de la planète.
Le second article rédigé par Sherwood, Keith and
Craig Idso (USA, 19 juillet 2006) expliquait le processus en termes
assez clairs; A noter qu'indépendamment, un jeune Israélien
Nir Shaviv défendait, contre vents et marées, la
même thèse à l'Université de Jérusalem
:
"Quand l'activité solaire augmente et que le champ
magnétique qui accompagne le vent solaire (orages magnétiques)
s'accroit, procurant ainsi un écran plus efficace aux radiations
cosmiques de faible énergie, il s'ensuit une réduction
dans la production des ions et des électrons qui résultent
de l'action des rayons cosmiques dans la basse atmosphère
de notre planète. Ces effets conjugués résultent
dans la création de moins de noyaux de condensation capables
de créer des nuages à basse altitude. Il en résulte
un accroissement du rayonnement solaire qui parvient à la
surface de la terre et qui augmente la température du globe." CQFD
! Or n'oubliez pas que notre époque est particulièrement
riche en activité solaire. Donc, plus d'éruptions
solaires = moins de nuages = réchauffement de la planète
!
Ce mécanisme assez simple qui est démontré par
voie expérimentale est très difficile à contourner.
Il est, bien entendu, encore ignoré par les membres du GIEC,
du moins par les politiques. Les scientifiques du GIEC, eux , sont
au courant. Espérons que les plus raisonnables d'entre eux
(il y en a !) parviendront à infléchir le prochain "Résumé pour
les politiques", rédigé après chaque
session, dans le bon sens scientifique. Mais, compte tenu des intérêts
et des partis-pris en jeu, ce sera très difficile ! En attendant,
la Presse ignore superbement ces derniers développements
et continue de nous asséner la Pensée Unique en nous
répétant que c'est notre CO2 (voire le méthane
des vaches !) qui réchauffe le climat. C'est trop difficile à comprendre
pour vous messieurs les journalistes ? Ou alors, ça risque
de démobiliser l'opinion publique ?