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La réunification de l'Afrique
Les États-Unis de Kama (Afrique)

 
la vraie décolonisation de l'Afrique

Cette dimension politique, quand je vous parle des Etats-Unis d'Afrique et de l'Afro, j'ai, en même temps, expliqué comment les frontières actuelles sont des frontières artificielles qui ont été imposées par les colonisateurs, qui ont été reprises par les gouvernements implantés au début par les colonisateurs qui ont plus ou moins organisé que ceux qui prendraient la suite, soient des gens qui leur étaient acquis, qui ne faisaient en quelque sorte que les remplacer. Ils ont mis en place des pouvoirs à leur service, comme vous le savez un peu partout, avant que certaines révolutions ne se fassent.

Et maintenant on se retrouve avec un héritage qui est quoi : un héritage qui est générateur de génocides et de drames comme entre les Tutsis et les Hutus, comme dans bien des régions africaines où il y a des peuples qui se trouvent tout d'un coup mélangés au sein de frontières qui sont complètement artificielles, qui ne reposent sur rien et qui en arrivent à se haïr et à faire la violence. Ce qui est monstrueux et qui est contraire à la tradition africaine.

Avant que les colonisateurs n'arrivent, il y avait des guerres ; mais elles étaient limitées. Dès qu'il y avait un victorieux, généralement au premier sang (il y a une tradition africaine du premier sang), normalement quand il y avait un guerrier qui mourait, toute la guerre s'arrêtait. Jamais, il n'y avait de génocide. Dans l'histoire africaine, avant la colonisation, jamais un peuple n'exterminait un autre peuple. Maintenant, ça arrive à cause des frontières coloniales qui sont là et qui n'ont aucune signification, si ce n'est un monsieur brillant, Anglais et Français qui ont tiré des traits sur une carte et qui ont dit : « ici, là, ça va être et on va l'appeler la Côte d'Ivoire », un nom qui n'a rien à voir avec l'Afrique. Les Ivoiriens sont fiers d'être Ivoiriens mais ce nom aussi, tout comme les noms des Indiens d'Amérique, devrait être rejeté. Au Burkina Faso, vous l'avez fait, vous avez remplacé la Haute-Volta par le Burkina ; c'est bien, ça veut dire quelque chose dans la langue des gens. La Côte d'Ivoire, c'est les Blancs qui ont dit « c'est une côte où il y a beaucoup d'ivoire on va appeler ça la Côte d'Ivoire ». Il faut que les pays africains, également, retrouvent leur dignité en utilisant leur nom. ANISHINA-BEK pour les Indiens d'Amérique. Burkina Faso ! Ça a dérangé tout le monde en Europe. Bien, très bien ! Dérangez, retrouvez des noms à vous.


Les chefs traditionnels, moteurs de la révolution politique africaine

Comment faire cette révolution africaine qui va fédérer et créer les Etats-Unis d'Afrique et, en même temps, qu'on atteigne les pays qui existent, qui y sont actuellement?

Jamais les gouvernements au pouvoir actuellement malheureusement dans des pays hérités de la colonisation ne voudront ; jamais, ils ne voudront abandonner leur pouvoir qui leur permet de remplir leurs comptes en banque en Suisse pour un état fédérateur.

Ç a, ça viendra de qui ?

De la base, du peuple. Le peuple c'est quoi, c'est les groupes ethniques. Et ces groupes ethniques, qu'est-ce qu'ils ont ? Des chefs, des chefs traditionnels, ça peut être des rois, des chefs du village Vous le savez tous puisque vous en avez, vous les connaissez. Seulement ceux-là peuvent adhérer à notre message. Seulement ceux-là, par l'augmentation de leur pouvoir, car lorsque vous allez leur parler des Etats-Unis d'Afrique où leur groupe ethnique sera représenté directement par eux ou par un ambassadeur du village qu'ils choisiront, ça change tout.

Donc, cette révolution africaine ne se fera pas par les pouvoirs nationaux en place, de ces nations artificielles créées par les colonisateurs. Mais se fera par la base, par le peuple, par les villages, par les groupes ethniques.

Les Etats-Unis d'Afrique avec un parlement africain où chaque groupe ethnique sera représenté à égalité ; des Tutsis, des Hutus, des gens de toutes vos régions que vous connaissez. Et là, chacun retrouve sa dignité, sa fierté d'être à égalité.

Donc n'essayez pas de vendre l'idée des Etats-Unis d'Afrique aux gouvernants des pays actuels. Ils sont vendus d'avance. Ils sont pourris d'avance pour la grande majorité, à part quelques-uns, peut-être, qui auraient une idée un peu altruiste et pensant à leur peuple, avant de penser à leurs comptes en banque. Mais la majorité, il n'y a pas grand-chose de bon à espérer d'eux. C'est normal ils sont assis sur ce qui doit disparaître. On n'est pas maso : quand on est assis sur une branche on n'a pas envie de la couper soi-même. Or, leur demander d'être fédéré dans les Etats-Unis d'Afrique, c'est leur dire voilà la scie, qu'ils coupent la branche sur laquelle ils sont assis. Ils n'ont pas envie.

Par contre, vos chefs traditionnels, les chefs du village, eux, eux, vont monter dans l'arbre. Et si tous les chefs traditionnels africains se réunissent par région, par pays pour dire : « les pays artificiels qu'on a hérité des colonisateurs, on n'en veut plus et on va se réunir ». A ce moment-là, vous avez des chefs traditionnels, qui sont d'un côté de la frontière au Burkina Faso, d'un côté de la frontière en Côte d'Ivoire et d'un côté de la frontière au Ghana, qui sont du même groupe ethnique, vont se dire : « c'est quoi cette frontière qu'il y a entre nous. Pourquoi, moi je dépends du Président de Côte d'Ivoire et toi du Président du Burkina Faso. Unissons-nous, créons notre état indépendant ». Et c'est comme ça que ça commence.

La force de l'Afrique, elle vient de la base. La base, c'est le peuple. Le peuple a des chefs traditionnels qui viennent de ses ancêtres, qui sont intelligents, qui aiment le village, qui aiment le peuple. Et eux ne remplissent pas leurs comptes en banques en Suisse. Ils sont avec vous tous les jours de votre vie. Ceux qui sont en haut, qui ont trouvé des places artificielles, ceux-là, ils ne connaissent même pas des fois (ils ne vont pas de peur de se salir dans les villages), ils ne vivent pas la vraie vie africaine.

Donc cette révolution africaine viendra de la base, du peuple, de vous. Dites-le autour de vous, transmettez ces messages. Retrouver sa culture, retrouver sa religion.

Je repense à ce député, de je ne sais plus de quel pays africain, qui n'avait pas le droit d'entrer au Parlement parce qu'il avait la tenue traditionnelle. C'est le Kenya. Vous avez des tenues traditionnelles qui sont beaucoup plus adaptées au climat d'ici, beaucoup plus belles en plus que le costume cravate européen, avec ce machin qui pendouille. Et il n'avait pas le droit d'entrer au Parlement où tout le monde avait la tenue des Anglais. C'est monstrueux, c'est renier sa culture, c'est renier ses traditions. Vous êtes là pour les faire revivre, retrouver les religions d'origine dans ce qu'elles avaient de grand.

Il y a beaucoup de recherche à faire (c'est difficile parce que les colonisateurs ont tout fait pour que ça disparaisse) pour retrouver les groupes ethniques dans les Etats-Unis d'Afrique qui peuvent être quelque part n'importe où ; il faudra trouver un endroit.

L'OUA, c'était un beau rêve mais c'est un rêve en réalité de protection des intérêts des gouvernants. C'est pour ça que ça n'avance pas. Donc l'Organisation de l'Unité Africaine, c'est surtout dire : on va, nous dirigeants, avec nos comptes en banque en Suisse, tout faire pour s'unir mais pas trop, pas trop vite et d'une façon qui protège, nous, nos intérêts d'abord. De quoi croyez-vous qu'ils parlent dans leurs discours ces gens-là ? De leurs intérêts à eux, pas des intérêts des peuples africains. Si l'OUA avait été puissante, plus personne ne mourrait de faim en Afrique, ce n'est pas le cas. Donc, ils sont impuissants et incapables.

Les vies, les chefs de village, les chefs traditionnels savent ce que c'est que de perdre leurs enfants, de perdre les gens dans leurs villages qui meurent de faim ou de maladies. Ceux là sont au contact avec le peuple. C'est cette union de chefs traditionnels qu'il faut retrouver au sein des Etats-Unis d'Afrique: Je vous garantie que si tous les chefs traditionnels des grands groupes ethniques africains se retrouvent dans les Etats-Unis d'Afrique, eux penseront aux peuples africains et pas à leur comptes en banque en Suisse.


Pétrole, OGM, Nanotechnologie : éléments d'accélération de la révolution africaine

Si vous regardez l'Afrique du ciel, qu'est-ce que c'est ? Un continent magnifique ; oui je ne parle plus de la beauté, mais un continent où il y a tout. Tout au nord, il y a les pays arabes, c'est aussi l'Afrique, avec des ressources pétrolières incroyables. Il y en a aussi au centre de l'Afrique, il y en a aussi sur les côtes de l'Afrique. Le pétrole, vous en avez à ne plus savoir quoi en faire si l'Afrique s'unit. Le pétrole, c'est la clé de l'énergie. Il faudrait d'abord l'utiliser pour les gens qui meurent de faim et les Africains, avant de le vendre à bas prix aux pays occidentaux. Ils vont être un peu embêtés, les pays occidentaux, si l'Afrique, tout d'un coup, et les pays arabes refusent de leur vendre le pétrole, ce qu'ils devraient faire. Ils vont trouver des énergies de remplacement, les éoliennes, l'hydrogène, ils en ont les moyens. L'Afrique n'a pas encore les moyens de le faire.

Donc, l'Afrique devrait garder son pétrole. Et quand je dis l'Afrique, c'est les pays arabes et je crois que le Colonel Kadhafi a parlé parfois de cela, il fait un travail fantastique. Il est détesté bien sûr par les pays occidentaux, parce que ce qu'il dit est pro-africain. Mais, ce qu'il dit est juste, sur ce plan-là aussi. Il y a suffisamment d'énergie avec le pétrole ; il y a de l'or, il y a toutes les matières premières du monde. Mais chaque pays étant divisé, certains meurent de faim, d'autres sont pires. L'Afrique, si elle s'unit, est autosuffisante sur tous les plans.

Sur le plan des recherches scientifiques, il y a des moyens de faire en sorte que ce soit un pionnier pour les OGM. Si les scientifiques africains et autres qui veulent l'aider, en ont les moyens, en 3 à 5 ans, en 3 à 5 ans, écoutez bien, entre 3 et 5 ans, si les scientifique ont les moyens. Ces moyens, ils existent, ils ne sont pas à aller demander la Banque Mondiale et aux donations du monde qui n'en ont rien à faire. Si l'argent gaspillé, qui part en fumée, un bec de la main, ça s'en va comme ça (ça ne sert à rien) en armement pour protéger un pays d'un autre pays qui n'attaquera jamais. Les budgets militaires africains additionnés, si tout cet argent est donné aux scientifiques, entre 3 et 5 ans, écoutez bien, entre 3 et 5 ans, il n'y a plus un Africain qui n'a pas assez à manger. Si c'était fait, le problème c'est qu'il faut le faire, et si c'est fait entre 3 et 5 ans, si on donne les moyens à des scientifiques, écoutez bien, l'Afrique a suffisamment à manger pour tout le monde et même pour en exporter.

Car, la richesse des pays africains qui ont la capacité de produire des OGM (n'ayant pas le frein qu'ont les pays traditionnels chrétiens), fait que ces pays d'Afrique peuvent devenir les plus gros exportateurs, les plus gros exportateurs du monde de produits alimentaires parce qu'ici il n'y a pas les comités ''de tiques et des puces'' qui veulent ralentir la science.

La nanotechnologie peut s'implanter aussi sans comité d'éthique. Les OGM peuvent faire, entre 3 et 7 ans, de l'Afrique le plus gros exportateur du monde de nourriture. Mais est-ce qu'on veut ça ou pas ? Nous on veut tout. Mais pour les gouvernements en place, c'est autre chose.

D'où l'intérêt d'accélérer le processus de révolution africaine de rejet des systèmes nationaux en place, pour un retour aux chefs ethniques, aux chefs traditionnels qui eux faciliteront l'implantation parce qu'ils savent ce que c'est. Ils n'ont pas d'éthique dans le sens de dire par exemple, ah oui mais c'est contre dieu. Non ! Quand on a, dans son village, 100 à 200 enfants par an qui meurent de faim, on dit « écoutez, on ne veut même pas savoir comment vous la produisez, la nourriture ; donnez-la nous ».

Trois ans ! En 3 ans, donnez aux scientifiques les moyens financiers qui sont ici gaspillés, qui partent en fumée chaque seconde en armement, et en 3 ans il n'y a plus d'Africains qui a faim. Mais pour ça, il faut avoir la volonté politique de le faire. La volonté politique, elle est à la base, elle est chez les chefs traditionnels, elle n'est pas chez les gouvernants qui remplissent leurs comptes en banque.

Les Chrétiens clament le christianisme, les Musulmans, leur religion musulmane. Nous, on dit : «voilà comment on mange chez nous ». Nous, on dit : « voilà comment on peut multiplier, un peu comme Jésus qui a multiplié le pain ». Par les OGM, moi je viens multiplier les pains, physiquement
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Avec les OGM, on peut donner à manger à tous les enfants africains, pas en priant dieu, en rentrant dans les laboratoires, en donnant aux laboratoires l'argent nécessaire qui est gaspillé pour acheter des fusils, des canons et des avions.

C'est l'avenir de l'Afrique.

 

Nom du titre : ça va faire mal
Interprété par : Tiken Jah Fakoly
Année : 2004
Label : Barclay

Quand nous serons unis, ça va faire mal
comme les États-Unis, ça va faire mal !
Quand nous serons unis, ça va faire mal
Comme le Royaume-Uni, ça va faire mal !

On pourra contrôler, on sera respectés
nous pourrons dialoguer, on pourra s’imposer
ç a va les étonner de nous voir évoluer !

Quand nous serons unis, ça va faire mal
comme les États-Unis, ça va faire mal !
Quand nous serons unis, ça va faire mal
Comme le Royaume-Uni, ça va faire mal !

On pourra s’opposer à ceux qui veulent s’imposer,
on pourra résister aux pays développés,
on pourra bien lutter, contre la pauvreté !

Quand nous serons unis, ça va faire mal
comme les États-Unis, ça va faire mal !
Quand nous serons unis, ça va faire mal
Comme le Royaume-Uni, ça va faire mal !

Faisons donc attention à toutes ces oppressions,
é vitons l’ascension de toutes les exactions,
faut qu’nous nous rassemblions car c’est l’unique solution !
Attention, attention à toutes les divisions,
et surtout évitons d’être leurs moutons !

Quand nous serons unis, ça va faire mal
comme les États-Unis, ça va faire mal !
Quand nous serons unis, ça va faire mal
Comme le Royaume-Uni, ça va faire mal !

 


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