CHICAGO (Etats-Unis) - Les vitamines C et E ne réduisent
pas le risque
de cancer de la prostate ou d'autres cancers, selon deux études
de long
terme rendues publiques mardi aux Etats-Unis, contredisant des
recherches antérieures. Selon la première étude, menée auprès
de 14.641 hommes âgés de 50 ans ou
plus, dont 1.307 avaient eu un cancer, la vitamine C et la vitamine
E
n'ont pas réduit le risque de cancer, quel qu'il soit, y
compris celui
de la prostate, ont indiqué les chercheurs. Parmi les participants qui ont reçu de la vitamine C quotidiennement
et
de la vitamine E tous les deux jours, suivis pendant une période
de huit
ans, 1.943 cas de cancers ont été observés
et 1.008 cancers de la
prostate. "Ces données ne cautionnent pas l'usage de ces suppléments
(vitaminés)
dans la prévention du cancer chez les hommes d'âge
moyen ou plus âgés",
selon les chercheurs. Une seconde étude, conduite aux Etats-Unis, au Canada et à Porto-Rico,
montre que la vitamine E, présente dans les huiles végétales,
ou les
suppléments de sélénium, un oligoélément
contenu dans les champignons,
le foie ou les crustacés, ne réduisent pas le risque
du cancer de la
prostate, la deuxième cause de mortalité par cancer
aux Etats-Unis. Cette recherche a été menée auprès
de 35.533 hommes âgés de 50 ans ou
plus pour les Noirs et de 55 ans ou plus pour les autres. Les
participants ont été suivis sur une période
de sept années. L'étude "a démontré nettement que le
sélénium, la vitamine E, ou le
sélénium associé à la vitamine E ne
prévenaient pas le cancer de la
prostate parmi la population masculine hétérogène
et en bonne santé",
soulignent les chercheurs. Les deux études seront publiées dans le numéro
du 7 janvier du Journal
of the American Medical Association (JAMA). Des études antérieures avaient associé la
vitamine E et C à un risque
réduit de certains cancers, ont indiqué ces chercheurs. "Nombre d'études ont noté le rôle potentiel
de vitamines dans la
prévention du cancer. Cependant, les résultats de
ces études n'ont pas
é
té confirmés", ajoutent-ils, précisant
que plus de la moitié des
Américains prennent des suppléments vitaminés,
parmi lesquelles les
vitamines E et C sont les plus populaires. "Il est temps d'abandonner l'idée qu'un régime
(vitaminé) (...)
administré à des hommes d'âge moyen ou plus âgés
puisse protéger du
risque de cancer de la prostate", a déclaré Peter
Gann, de l'université
de Chicago, dans un éditorial du JAMA. Jusqu'à de prochaines études, les "médecins
ne doivent pas prescrire du
sélénium ou de la vitamine E ou tout autre anti-oxydant à leur
patients
pour prévenir le cancer de la prostate", a-t-il ajouté. L'idée selon laquelle la vitamine C pourrait être
utilisée pour
combattre le cancer avait été avancée dans
les années 70 par l'Américain
Linus Pauling, lauréat du prix Nobel de chimie en 1954. Des chercheurs des Instituts nationaux américains de la
santé (NIH)
avaient annoncé début août que des injections
de vitamine C à hautes
doses directement dans les tumeurs cancéreuses avaient réduit
leur
taille et leur croissance de 50% en moyenne chez des souris. (©AFP / 09 décembre 2008 22h00)
Avant propos sur le cancer : Un corps sain peut
traiter naturellement n'importe quel cancer. Aucun traitement
allopathique contre des cancers efficace n'existe aujourd'hui.
Quand les médecins emploient la chimiothérapie
et la radiothérapie, et quand certains des patients
(un petit pourcentage) sont guéris (le plus souvent
juste en rémission, et rechutent plus tard) les médecins
dissent que leur traitement a guéri des personnes. C'est
un mensonge : ces personnes se sont guéries MALGRE la
chimiothérapie et la radiothérapie qui sont toxiques.
Cela signifie que leur corps était assez fort pour se
guérir, et en même temps résister au poison
de la chimiothérapie et de la radiothérapie.
Si vous êtes diagnostiqué avec le cancer fuyez
ces "thérapies". C'est votre liberté fondamentale
de refuser un traitement, Si vous refuser le traitement et
que le cancer vous tue, vous serez sûr que ce n'est pas
le traitement médical "officiel" qui en sera
responsable comme c'est le cas dans la grande majorité des
décès de cancer.
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