Accrochez-vous,
nous allons passer maintenant à quelque
chose qui pourrait vous secouer, vous remettre en question si vous êtes
chrétiens !
La majorité des personnes lisent à peu près
tous les mêmes Bibles. Il y a pour les francophones 14 principales
traductions en français de la Bible. Il faut savoir que
la Bible, dont les écrits originaux sont en ancien hébreu,
a d'abord été traduite en grec à partir du
texte en araméen, puis en latin à partir du texte
grec, pour être traduite enfin en français, et dans
les autres langues modernes, en commençant par l'anglais.
Les 14 traductions principales en
français sont : celles
de Crampon, de Maredsous, d'Osty, celle dite "de Jérusalem",
ces quatre-là sont d'obédience catholique ; celles
d'Ostervald, de Segond, de Darby, de Scofield, du Monde Nouveau
et "la Synodale" qui sont d'obédience protestante
ou de la réforme, celle de TOB qui est œcuménique,
puis il y a encore celle de Khan et celle, plus récente,
de Chouraqui qui sont d'obédience juive ; une seule a été publiée
sous la direction d'un Universitaire, c'est celle d'Edouard Dhorme,
Bibliothèque de La Pléiade, NRF, Gallimard.
Malheureusement les personnes ne
lisent pas la version de Dhorme, ni celle de Chouraqui, ils
lisent celles des obédiences
catholiques ou protestantes. C'est bien dommage, parce qu'à travers
les traductions de Dhorme ou Chouraqui, moins remaniées
et déformées, vous pouvez plus facilement faire de
bons liens avec les traditions religieuses authentiques.
La plupart du temps, des Bibles
qui ont été de nombreuses
fois recopiées, retraduites, révisées, corrigées,
manipulées par des copistes, des interprètes, des
traducteurs et éditeurs de tous poils ! Ceci entraînant
forcément des divergences, des inexactitudes, voire des "fautes"...
dont la plupart ont été introduites délibérément,
etc.
Mais alors, y a-t-il une clé pour retrouver la vérité,
et si oui où est-elle ?
La clé, c'est d'aller à la source. Bon... mais c'est
quoi la source ?
Ce sont les écrits originaux en Hébreu, avec les
noms, les substantifs originaux en Hébreu dans le texte.
Mais attention, pour trouver ces écrits originaux, il faut
les chercher dans "la Torah" (livre écrit en hébreu
ancien et nommé aussi "Thora" ou "Tora").
C'est là que sont les textes originaux du véritable "Pentateuque",
ensemble des 5 premiers livres de la Bible, "La Genèse", "L'exode",
etc.
Alors que voit-on, en Hébreu dans la Torah, la Bible originale
?
Tout simplement on y constate que le mot "Dieu" ne se
trouve nulle part dans le texte !
Et s'il n'y a pas de mot "Dieu" dans l'original de la
Bible en Hébreu, c'est qu'il n'y a jamais eu de Dieu unique,
immatériel, tout puissant !
Par ailleurs, comme la "Bible" a été rédigée,
pour la première fois, en Hébreu, c'est donc dans
la langue hébraïque qu'elle doit être prise en
compte, avec toutes les spécificités et particularités
de cette langue au niveau du vocabulaire et de la grammaire.
Quel est donc le mot autour duquel
tout s'articule dans cette première Bible en Hébreu ? Ce mot est un nom : le
nom "Elohim". Et le premier verset de la Bible, le voici
en hébreu : "Bereshit bara Elohim et ha shamaïm
vé et ha éretz". Ce qui se traduit tout bonnement
en français par : "Au commencement Elohim créa
le ciel et la terre".
Or, on n'a pas le droit de détruire un nom propre quand
on le traduit ; à travers les différentes langues
employées, un nom propre doit rester ce qu'il est, sinon
c'est tout le texte qu'on défigure, on ne peut pas traduire
Elohim par "Dieu", ce serait contraire à la plus élémentaire
déontologie.
Et, s'il vous plaît, qu'on ne vienne pas ici parler d'une "étourderie",
allons donc... une étourderie qui, par le fait du hasard
sans doute, se répéterait de multiples fois dans
chaque traduction et se retrouverait utilisée dans toutes
les traductions !
C'est bien d'une erreur qu'il s'agit,
oui, mais d'une erreur voulue et programmée de façon grandiose, il faut le reconnaître,
c'est d'ailleurs plus qu'une erreur : une tromperie, une désinformation
systématisée. Eh bien, c'est pourtant ce qui a été fait
! Le plus nuancé des qualificatifs qu'on puisse attribuer à une
telle façon d'agir, s'exprime par le terme "incorrect" et
c'est vraiment peu dire, en fait il y a là un manque total
d'honnêteté intellectuelle.
Employer, à cet endroit de la phrase, le mot "Dieu", à la
place du mot "Elohim", sujet d'un verbe d'action aussi
important que le verbe "créer", est-ce que cela
revient à la même chose ? Absolument pas ! La différence
est énorme : ce mot et lui seul, volontairement remplacé par
un autre, a entraîné des conséquences gravis-simes...
atteignant des centaines de millions d'individus !
Revenons sur ce mot "Elohim", placé en tête
de la première phrase de la Genèse... c'est bien
le cas de dire qu'il est "primordial". Sa forme contractée
c'est "El", son singulier "Eloha" (ou "Eloah")
et "Elohim" lui-même est un pluriel... incontestable,
incontournable, car, dans ce cas, en hébreu le suffixe "im" ne
peut marquer que le pluriel. Il faut se rappeler aussi, que le
pluriel de majesté, de politesse, n'existe pas en hébreu.
C'est tellement vrai que si on disait
en hébreu "les
Elohim" on ferait un pléonasme, il faut employer le
mot "Elohim" tout court, sans article "les" le
précédant pour le transformer en pluriel. En hébreu
on ne peut pas non plus dire "les Elohas" pour exprimer
qu'on désigne plus d'un "Eloha", cette tournure
n'existe pas, on dit tout simplement "Elohim", c'est
dans ce cas-ci la seule possibilité d'exprimer un pluriel.
Il suffit, pour en trouver confirmation,
de prendre par exemple le dictionnaire Larousse, édition 1965 ; à la définition
de ce mot on peut lire : "Elohim", mot hébreu
(...) pluriel de el ou eloha ... »!
Ainsi, ce mot pluriel - l'entité centrale de la Bible -
désignant l'entité créatrice (on pourrait
dire que ce mot "nomme" les créateurs), est bel
et bien un pluriel parfaitement défini, qui désigne
une entité d'individus distincts... autrement dit : ce mot "Elohim" désigne
un peuple.
Mais, pourquoi, dans le Christianisme,
la Papauté l'a-t-elle écarté,
remplacé par un autre ? Pourquoi les Institutions Judéo-Chrétiennes
ont-elles accepté, elles aussi, que le sens littéral
du terme original soit écarté, remplacé par
un autre sens tout à fait différent, pourquoi donc
? Bonne question, qui nous emmène, dans la foulée, à poser
d'emblée la suivante :
D'où vient donc ce mot "Dieu" ?
Ce mot s'est glissé dans le français, au IXème
siècle ; avant cette époque il n'existait pas dans
cette langue ; par rapport à l'Histoire millénaire
des religions il est donc très récent ! Son origine
se rattache à une source indo-européenne, et son
ancêtre lointain est le fameux "Dei", qui était
utilisé par les primitifs en Europe pour exprimer la lumière
du soleil, et d'autres phénomènes lumineux observés
dans le ciel. On peut dire que, étymologiquement, "Dei" signifiait
et signifie toujours : "lumière dans le ciel".
A un moment donné de leur histoire les Romains ont adopté,
sous le nom de Jupiter, le "Zeus" des Grecs. Ce nom -
celui du dieu suprême dans la mythologie grecque - "Zeus" se
prononçait "Zeous", ce qui a donné "Deus" (
prononciation latine: "De-ous" ). Et, c'est de cette
façon-là que recentré sur la racine "Di" en
français, le mot "Dieu" a pris naissance à partir
du latin "Deus"
Avec ce mot "Dieu" on est donc très loin d'une
traduction honnête du mot "Elohim", ce mot central
de la Bible originale ! A ce sujet il est intéressant de
noter, car ce n'est sûrement pas sans lien, qu'au IVème
siècle avant Jésus-Christ, un certain Aristote était
venu sur la scène avec un concept totalement abstrait qui
avait fait mouche à l'époque, l'expression latine
qui le désigne est même encore employée aujourd'hui
: Aristote prônait la théorie d'un univers régi
par un "moteur" situé... on ne sait où (!)
dans ce grand tout qu'est l'univers, c'était le fameux "Deus
ex-machina", littéralement un "Dieu sortant d'une
machine" une sorte de "Zeus-moteur" auquel personne
ne pouvait rien comprendre mais qui était censé réguler
ce tout.
Disons le autrement : à son époque Aristote était
venu "moderniser" le vieux Zeus-Jupiter, et cela avait
fait bingo ! Car, ce concept d'Aristote a ensuite été remodelé par
le judaïsme et le christianisme, pour aboutir en force au
concept fourre-tout d'un "Dieu", éternel, omniscient,
immatériel, unique, insaisissable, invisible, pur esprit
et pas physique du tout... et pourtant représentable, assis
sur un petit nuage lissant sa belle barbe blanche, tendant le bout
du doigt à sa création respectueuse. .. tout ça
permettant d'amuser la galerie.
Mais ce qui devenait moins drôle pour l'humanité,
c'était que le "représentant sur Terre" de
ce "Dieu" astucieusement inventé - se trouvant
alors à la tête de la plus puissante Institution mondiale
- pouvait quelques siècles plus tard... et par l'effet de
sa seule décision personnelle se déclarer "in-fail-li-ble"...
ben voyons ! C'est tellement plus confortable lorsqu'on est au
pouvoir d'évincer d'un seul mot quiconque aurait la velléité de
contester les prérogatives qu'on s'est octroyées
!
Force est de reconnaître que les conciles du Latran, du
Vatican et d'autres encore, plus les tribunaux de l'Inquisition,
ont fait tout ce qu'il fallait pour que l'Eglise impose, en force,
ce fumeux concept du "monothéisme" aux populations
européennes.
Inutile d'entrer ici dans le détail de toutes les monstruosités
qui ont été commises pour que triomphe cette conception
de l'univers... au profit exclusif de quelques-uns ; malheureusement
le fait est bien là... c'est ainsi que s'est construit le
pouvoir de l'Eglise et la puissance mondiale du Vatican : en camouflant
la vérité et en écrasant toutes les rebellions,
d'où qu'elles viennent !
Comment donc en est-on arrivé à la généralisation
d'un concept basé sur l'idée qu'il n'y a qu'un seul "bon" Dieu
... à côté de tous les autres... qui eux sont
forcément mauvais ? Vous le connaissez bien ce "bon
Dieu", vous savez, c'est à lui que nos charmants bambins
font leur "prière du soir" au pied de leur petit
lit... celui par le nom duquel jure l'homme vulgaire... commettant
ainsi un grave "blasphème" qu'obligatoirement
notre "bon Dieu" punira, tout "bon" qu'il soit...
c'est certainement vrai... puisque Mr le Curé l'a encore
dit en chaire dimanche dernier (!)
Et peut-être que maintenant, en lisant ces lignes vous pensez... « Quand
même, tout ce que dit Mr le Curé c'est certainement
vrai ». Je ressens bien ce qui vous fait vibrer, d'ailleurs
ce "brave curé" dans son sermon de dimanche dernier,
il vous a encore dit du haut de la chaire à peu près
ceci :
«
Notre "Bon Dieu ", Lui il est bon... mais méfiez-vous,
les autres sont des "mauvais " Dieux... alors moi je
vous dis, mes chers paroissiens, croyez en notre Mère à tous,
la Sainte Vierge Marie qui vous aidera et priez son Fils, le vrai
Dieu, car ceux qui croient en d'autres Dieux que le "Bon Dieu ",
ceux-là deviennent forcément mauvais, on voit chaque
jour tous les méfaits qu'ils sont capables de commettre,
mais eux, ils n'iront jamais au Ciel, ils ne connaîtront
pas le Paradis où le "Bon Dieu " vous réserve
une place, il vous attend, vous qui souffrez ici-bas pour vous
unir à sa souffrance rédemptrice, vous qui le priez
depuis si longtemps et avec tant de ferveur ! »
C'est intéressant d'étudier ainsi "comment ça
marche" dans la vie journalière de chacun, parce que, à coup
sûr ça marche ; elle marche même très
bien chez un grand nombre d'humainsd'Africains, cette idée
du "bon" Dieu inventé par les blancs, ce concept
les tranquillise, ils sont gavés de "bonnes paroles" qui
les rassurent et eux trouvent ça "fabuleux"...
c'est le mot juste pour le dire d'ailleurs, puisque c'est tout à fait
d'une fable qu'il s'agit, un joli conte de fées, très
bien écrit et bien joué, du "virtuel" bien
fabriqué... pour vous attirer et vous retenir dans le giron
de leur "Sainte Eglise".
Je suis, hélas, désolé de vous le dire, mais
cette Eglise est bien loin d'être "Sainte" et de
tout ce qu'elle vous raconte rien n'est vrai... et au fond de vous
mêmes, vous le savez, il n'y a qu'à réfléchir, écouter
et regarder pour comprendre ce qu'est la vérité...
Cessez donc de vous comportez comme des autruches, en vous enfouissant
les yeux et les oreilles dans le sable du "train-train quotidien" !
Eh oui, c'est bien une fable, une
histoire inventée de
toutes pièces afin de dominer les gens - avec, si nécessaire,
l'appui de la force militaire des pays alliés - puisque
le Vatican « n'a pas de divisions » comme ironisait
Staline... Oui, c'est vrai, mais les cardinaux de son gouvernement, "la
Curie", savent parfaitement comment faire pour utiliser à leur
profit les armées de leurs nombreux amis : tous ces dirigeants... "reine", "roi", "dictateur" ou "président" de
moult pays.
L'Eglise a ainsi réussi à imposer l'idée
que son "Dieu" à elle, c'était le meilleur
et que sa conception du monde à elle, c'était la
seule valable. Son Dieu étant "le bon"... le seul "bon
Dieu", tous les autres sans exception sont des dieux "mauvais".
Elle a entré dans la tête des foules - et pas seulement
celles qui s'agglutinent "Place Saint Pierre" à Rome
- que croire en "des dieux" était une grave erreur,
et que la croyance en un autre Dieu que le leur était, non
seulement mauvaise, mais encore qu'elle devait être punie
parce qu'elle était : source de maladies, de malédictions
et même de la venue d'horribles "démons"... à l'entendre,
tous aussi dangereux et méchants que "les dieux" eux-mêmes
(les autres bien sûr, tous sauf le sien... puisqu'elle vous
le dit !), etc.
Au fil des siècles il fallait donc obligatoirement être
du côté de cette Eglise Catholique pour être
avec le "bon Dieu"... et éviter d'être persécuté !
Et, cela a marché et même bien marché pour
elle, avec l'appui évidemment d'un grand nombre des "puissants" de
ce monde. On peut rappeler, pour donner un aperçu de "l'efficacité matérielle" de
sa méthode, que dans la "Sainte Ville" de Rome
la moitié des immeubles, dit-on, appartiennent au Vatican,
c'est difficile à vérifier, certes, mais... comme
chacun sait : "on ne prête qu'aux riches" ! Oui,
pour l'Eglise ça a très bien marché, mais
beaucoup moins bien pour les millions de victimes déjà laissées
en chemin, et ça marchera encore plus mal pour les millions
de prochaines victimes à venir.
Que de tromperies ignobles et iniques !
Dans la Bible originale en Hébreu les deux noms qui reviennent
le plus fréquemment sont Elohim (2.312 fois) et Yahvé (6.499
fois). Mais, il n'y a pas que ces deux noms là, il y en
a encore d'autres, comme par exemples: Adonaï, El-Shaddaï,
El-Elyon, El-Roi, El-Bethel, etc.
Encore une fois, le mot de "Dieu" au nom duquel l'Eglise
colonisatrice prétend parler, ce mot lui-même n'existe
pas dans la "vraie" Bible, la Torah, Bible originale
et originelle... dans la mesure où c'est elle qui explique
fondamentalement l'origine de notre humanité !
Mais arrêtons-nous au moins sur deux des autres pluriels
dont on vient de voir une courte liste ; on choisira d'abord "El-Shaddaï",
pour dire qu'il signifie "ceux d'en haut" en hébreu,
et puis le pluriel "Adonaï", également fort
intéressant.
Selon des lois judaïques, il est interdit aux juifs de prononcer
le mot "Elohim", ainsi que le mot "Yahvé",
car un des commandements dictés à Moïse au Mont
Sinaï dit : « tu ne prononceras pas en vain le nom de
Yahvé, car Yahvé n'innocente pas celui qui prononce
son nom en vain » (EXODE XX, 7, Bible de Dhorme). Ainsi,
beaucoup de juifs pour prier, lisent, disent et pensent le mot "Adonaï".
D'où vient ce mot "Adonaï" ? C'est le pluriel
du mot hébreu "Adon", qui veut dire "Maître".
Donc "Adonaï" veut dire "Les Maîtres".
Dès lors, "Adonaï" est tout simplement un
autre mot hébreu pour désigner "Elohim",
ce pluriel qui signifie "les Autres" ou "Ceux qui
sont venus du Ciel" .
Les Catholiques, l'Eglise, tout
le Judéo-christianisme
a traduit l'ensemble de ces noms par "Dieu", "le
Tout-Puissant", "le Seigneur" ! Ce qui est entièrement
faux et une escroquerie intellectuelle grotesque... une de plus.
Le verset de la GENESE (I, 26) où, au sixième jour,
Elohim dit : « Faisons l'homme à notre image, à notre
ressemblance ! » prend cette fois tout son sens dans le cadre
des traditions de nos ancêtres ; en fonction d'elles on peut
le comprendre aisément, il est normal et même logique,
puisque leurs dieux sont eux-mêmes "humanisés".
Dans certains passages de la Torah
(Bible en hébreu), on
parle de "Bénéi ha Elohim", ce qui, littéralement,
veut dire "les fils d'Elohim", cela aussi devient compréhensible à la
lumière de nos traditions religieuses authentiques, puisqu'on
y parle d'un peuple venu du ciel.
Et surtout le passage suivant de
la Torah, que je tiens beaucoup à citer,
parce que les prêtres chrétiens/catholiques souhaitent
le cacher le plus possible, tellement il les dérange, ce
passage devient merveilleusement compréhensible à la
lumière des religions polythéistes où les
dieux sont des êtres humanisés, physiques, faits de
chair et de sang... donc, sont des "humains" comme nous
le sommes, le voici :
« Quand les hommes commencèrent à se multiplier à la
surface du sol et que des filles leur naquirent, il advint que
les fils d'Elohim s'aperçurent que les filles des hommes étaient
belles. Ils prirent donc pour eux des femmes parmi toutes celles
qu'ils avaient élues [...] En ces jours-là il y avait
des géants sur la terre et même après cela
: quand les fils d'Elohim venaient vers les filles des hommes et
qu'elles enfantaient d'eux, c'étaient les héros qui
furent jadis des hommes de renom »
(GENÈSE VI, 1,2 ET 4, édition Edouard Dhorme).
J'aime ce passage, je l'adore, c'est
un régal de le mettre
sous le nez des chrétiens et des noirs africains en soutanes,
au service de la Religion du colonisateur, au service de l'abominable
Rome ! Comment peuvent-ils le comprendre si Dieu est unique, immatériel,
pur-esprit ? On parle ici très clairement des fils d'Elohim,
d'un peuple qui est venu du ciel, et dont quelques-uns des fils
(des hommes de la planète d'Elohim donc) se sont accouplés
avec les filles des hommes (... filles des terriennes et des terriens,
elles).
Ce qui prouve, au passage, que leur
semence, leur sperme est compatible avec les ovules de nos
compagnes humaines... puisque "elles
enfantaient d'eux" !
Rien de plus logique, puisqu'ils
nous ont fait à leur image, à leur
ressemblance. Les Dieux, ces "fils d'Elohim" sont donc
sexués, ils sont bien physiques, ont des organes sexuels
comme nous-mêmes, et éprouvent certainement du plaisir
grâce à l'usage qu'ils en font. Ils ont vu que les
filles des hommes étaient belles ; on peut dire qu'ils ont été excité par
la beauté et le charme des terriennes.
Le sexe est un élément tellement important dans
la vie des humains que s'en faire les maîtres, le censurer à leur
gré, c'est vite devenu l'un de leurs moyens de coercition
préféré, à ces chrétiens "pudibonds" d'après
Paul, "l'homme du mensonge" comme le nommaient les parents
de Jésus ! Seulement, c'est bien connu... "chasser
le naturel, il revient au galop" n'est-ce pas ?
Or le sexe c'est bel et bien "naturel" et maintenant
qu'il revient, au détour de ce verset biblique que vont-ils
donner comme explication, tordue, biscornue, ambiguë... que
vont-ils encore trouver pour essayer de se tirer de ce mauvais
pas ? Quel conte de fées vont-ils encore inventer pour s'en
sortir... en cherchant à endormir les petits enfants impubères
qu'ils aimeraient bien que nous restions ?
Je me souviens de deux fois au moins,
où j'ai posé à des
catholiques engagés la question de ces dieux multiples et
des unions charnelles de leurs "fils" avec les "filles
des hommes", l'évêque et le "le théologien
chargé de grandes responsabilités ecclésiales" que
j'avais eu chacun l'occasion d'interroger, s'en sont tirés
tous les deux en cherchant à me rassurer de la même
façon : "Non, non, il n'y a qu'un Dieu ! Tout ce que
vous lisez dans la Bible est authentique et vous devez le croire...
sauf ce passage-là, car celui-là est une erreur qui
s'y est glissée malencontreusement". Autant vous dire
que j'ai trouvé l'argument un peu léger... et vous
?
«
La Virginité de Marie ? Une aberration.
La Bible ? Un tissu de mensonges.
Les théologiens ? Des pédants qui "froncent
le sourcil" pour se donner l'air important.
Non, les femmes ne sont pas moins intelligentes que les hommes.
Non, les gens d'église ne devraient pas jouir de si grands
biens
mais, se contenter d'un peu de bouillon; non, les espagnols n'ont
pas bienfait
de découvrir l'Amérique, car ils ont
violé la vie d'autrui. »
- GIORDANO BRUNO (1548 - 1600) -
|