L'intensité de l'activité solaire L'énergie qui nous vient du soleil fluctue
légèrement en fonction du nombre de tâches
solaires présentes sur le soleil.
Les taches solaires sont des régions plus sombres et moins
chaudes du Soleil (4 200 K au lieu de 5 800 K). Elles sont souvent
le lieu d’explosions gigantesques appelées éruptions
solaires. L’intensité de l’activité solaire
y est donc liée. Les variations de cette activité signifient
des variations de l’intensité du vent solaire, du
jet de particules chargées en provenance de notre étoile
parcourant le système solaire. Lorsque le vent solaire est
fort, il est plus difficile pour les particules chargées
de l’espace lointain de pénétrer l’atmosphère
terrestre. Au niveau de l’atmosphère, ces rayons cosmiques
entrent en collision avec les molécules présentent
dans l’air et produisent des ions, lesquels facilitent la
formation de gouttelettes de nuages. Ainsi, dans les périodes
de forte activité solaire, le ciel est moins nuageux car
le vent solaire diminue la formation d'ions.
Ainsi, l'émission solaire varie en fonction des taches
solaires, plus elles sont nombreuses et plus l’émission
augmente. La reconstitution des variations de l’activité solaire
est rendue possible par l’analyse de la composition isotopique
du carbone des cernes annuels d’arbres. Des cycles de onze
ans apparaissent nettement. Des périodicités plus
longues de 200-300 ans peuvent également être observées
(NESMES-RIBES, 2000). A partir des observations à la lunette
astronomique, les taches solaires sont inexistantes de 1600 à 1710
(minimum de Maunder) ce qui contraste avec leur nombre important
depuis le début du XVIIIe siècle. La période
allant de 1790 à 1830 présente également une
diminution du nombre de taches. Mais le lien entre ces modifications
pluriséculaires de l’insolation et la circulation
océanique de l’Atlantique nord et la circulation atmosphérique
n’est pas clairement établie.

La constante solaire est une moyenne, pour la terre et sur
un an, du flux total d'énergie électromagnétique
reçue par le soleil aux limites de l'atmosphère.
Nous notons sur ces graphiques une bonne corrélation entre
la valeur de la constante solaire et les températures
relevées ; les gaz à effet de serre ne seraient
pas les seuls responsables du réchauffement ?
Cependant, il semble encore difficile d'estimer l'impact
de cette légère fluctuation de la constante solaire sur
les températures.
Tiré du site http://www.notre-planete.info
http://www.notre-planete.info/geographie/climatologie_meteo/climatpasse_1.php
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