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droits d'auteurs et nous en souhaitons une diffusion aussi vaste
que possible, à la
condition cependant que le texte soit maintenu dans son intégralité. Ce
système utilisé à bon escient peut contribuer à la
survie d'êtres vivants.
L'homéopathie est l'application de la théorie des
semblables ; en d'autres termes, elle permet de soigner une maladie
dont les symptômes observés sur le malade concordent
au mieux avec des symptômes provoqués par un médicament
donné sur des individus sains. C'est ce que l'on appelle
la technique des semblables {similia similibus curentur). Cette
technique fait appel aux « dynamisations », c'est-à-dire
aux dilutions successives accompagnées de succussions. Il
existe deux procédures principales de préparations
des dynamisations : les dynamisations hahnemanniennes d'une part
et les dynamisations korsakoviennes d'autre part. Les dynamisations
hahnemanniennes sont des dilutions réalisées de dixième
en dixième (selon la pharmacopée homéopathique
allemande) ou de centième en centième (selon la pharmacopée
homéopathique française). On utilise un flacon différent
pour réaliser chaque dilution.
Les dynamisations korsakoviennes se font toutes dans le même
flacon (excepté au début et à la fin de l'opération).
Le médecin russe Korsakov travaillait sur des champs de
bataille et a simplifié la méthode dite hahnemanienne
pour pouvoir soigner un maximum de gens avec un minimum de flacons
et en un minimum de temps. Samuel Hahnemann lui même fut
mis au courant de la méthode de Korsakov, la testa et écrivit
qu'elle était aussi efficace que sa propre technique de
dynamisations.
L'isothérapie (aussi appelée parfois isopathie) fait
appel à la notion d'identité. En somme, une personne,
un animal ou une plante victime de l'action toxique d'un produit
ou d'un microbe ou d'une moisissure ou encore d'un parasite peuvent être
rétablis dans leur intégrité grâce à l'administration
de la substance causale en dynamisation korsakovienne 200 K. Il
ne s'agit plus de l'utilisation d'un semblable, mais de l'identique.
Hippocrate (450 Avant Jésus Christ) avait écrit : « Toute
substance capable de provoquer une maladie qui n 'est pas est capable
de guérir cette maladie lorsqu 'elle est ». Malheureusement,
les deux incendies successifs de la Bibliothèque d'Alexandrie
ont fait disparaître une grande partie des écrits
d'Hippocrate et le processus d'application pratique de ce principe
a également été perdu. Mais grâce aux
dilutions-dynamisations homéopathiques 200 K, nous pouvons
aboutir au résultat proclamé par Hippocrate.
En raison des résultats obtenus, issus de notre expérience
personnelle (17 ans au poste de directeur scientifique d'un laboratoire
homéopathique belge bien connu) et pour des raisons pratiques évidentes
nous décrirons dans la suite du présent document
la préparation des isothérapiques en 200 K (200ème
Korsakovienne) qui sont les dynamisations les plus efficaces en
isothérapie.
Aujourd'hui, la médecine officielle reconnaît que
bien des patients souffrent de maladies dues à des médicaments
(maladies iatrogènes) et bien souvent la technique consiste à attendre
que la situation du patient se régénère spontanément
(ce qui n'est pas toujours le cas). De plus, souvent des allergies
apparaissent suite à l'administration de médicaments
(pénicillines, ampicillines, anti-inflammatoires non stéroïdiens,
bêta bloquants, vaccins etc.) ou suite à l'exposition à des
pesticides ou à des herbicides ou encore à des additifs
alimentaires et ces allergies aboutissent à des cascades
d'hypersensibilités de type allergique à de nombreuses
substances. Nous avons ainsi pu rencontrer des patients allergiques à des
dizaines de substances qu'ils n'avaient même pas rencontrées
dans leur existence, suite à un vaccin. En réalité le
stabilisant chimique du vaccin était seul en cause : un
dérivé de phénol.
Or, les laboratoires homéopathiques, dans beaucoup de pays
d'Europe, refusent de préparer des isothérapiques
de médicaments allopathiques, de pesticides, de vaccins
ou de sécrétions pathologiques etc. Nous estimons
donc de notre devoir d'expliquer ici à tout un chacun la
manière de préparer un isothérapique en 200
K. Cette préparation n'a rien de difficile et tout comme
le Dr. Korsakov qui préparait ses dynamisations sur les
champs de bataille, n'importe qui peut fabriquer la 200 K d'une
substance dans sa cuisine ou même au jardin à condition
de respecter certaines règles très simples de bonne
pratique.
Matériel nécessaire à la préparation
d'un médicament isothérapique en 200 K :
•
4 flacons compte-gouttes neufs et secs de 10 ml (flacons homéopathiques
avec insert
compte-gouttes),
•
1 Seringue graduée jetable neuve en plastique (P.E.T.) de
10 ml,
•
50 ml d'éthanol pur 94° (alcool bon goût non dénaturé),
(pour préparer de l'éthanol à 20°, on
prélève 2,2 ml d'éthanol à 94° et
on y ajoute 7,8 ml d'eau pure)
•
éventuellement un flacon neuf et sec de 250 ml,
•
50 ml de mélange glycérine anhydre, éthanol
pur à 94 ° (sans agent de dénaturation), eau
pure (1 :1 :1 en volumes),
•
1 tube en plastic (P.E.T.) non siliconé et ne contenant
pas d'additif de plus ou moins 12
ml (tube à prélèvement généralement
utilisé en médecine vétérinaire) avec
bouchon inséré en
plastic,
•
3 litres d'eau pure non chlorée, non traitée et très
peu minéralisée (p.exemple eau
d'épurateur AQUATHIN ou eau de SPA-Reine ou Eau du Mont
Roucous ou eau Montcalm (Pyrrénées).

Mode
opératoire
:
On étalonne le tube en plastic en y versant 10 ml d'eau
pure au moyen de la seringue graduée. On fait un trait de
scie de repère au niveau de 10 ml.
Préparation de la dilution de départ
:
On évalue la quantité de substance à mettre
en œuvre en fonction de la nature de la substance :
Par exemple si on utilise un comprimé ou une gélule
de produit pharmaceutique, on tient compte de la quantité de
matière active contenue dans le comprimé ou la gélule
(voir formule). On met le ou les comprimés ou le contenu
de la gélule dans un flacon de 10 ml avec insert compte-gouttes.
On écrase le produit grossièrement avec une spatule
neuve en bois neutre ou en plastic (*). Au moyen de la seringue,
on ajoute la quantité de mélange glycérine-alcool-eau
pour faire une dilution à 1 % du produit actif. On secoue
fréquemment énergiquement en frappant le fond du
flacon bouché sur la paume de la main. Exemple: 20 mg de
substance active pour 2 ml de mélange glycérine-alcool-eau
donnent un extractif de 1 % donc une première centésimale
hahnemanienne (= 1 CH).
Remarque. : II ne faut pas se préoccuper de la quantité réelle
de substance active qui va se dissoudre (critère de solubilité).
Ce qui compte c'est l'activation du solvant (eau) par la substance
active (mémoire de l'eau).
-Autre exemple: des varroas d'abeilles {Varroa Jacobsoni) : on
prélève
des varroas dont on évalue le poids individuel à 1
mg (20 varroas = ~ 20 mg).
-Autre exemple : des feuilles de vignes infectées par le
mildiou : on prélève des fragments infectés
dont on évalue grossièrement le poids.
-Autre exemple : une sécrétion de pus d'abcès
; on évalue le poids approximatif.
On laisse macérer les produits de départ ainsi préparés
pendant une heure en agitant fréquemment. On dispose ainsi
de la première extraction qui est la 1 CH.
- Préparation des dynamisations jusqu 'à la 200 K
La préparation des dynamisations proprement dites va pouvoir
commencer.
- On verse 4 gouttes (= ~ 0,1 ml) du surnageant du macérât
dans le tube en plastic jaugé à 10ml.
On amène au trait de jauge (10 ml) avec de l'eau pure, on
place le bouchon et on secoue en frappant quelques fois énergiquement
le culot du tube sur la paume de la main. On obtient ainsi la 2ème
centésimale korsakovienne (2 K).
Remarque : Si au cours d'une dilution, on dépasse de temps à autres,
légèrement le trait de jauge avec un excès
d'eau pure, il faut continuer sans s'en préoccuper. En fin
de parcours, cette erreur est infime. Ce qui compte c'est le nombre
de dynamisations successives (nombre de passages d'une dilution à l'autre).
(*) Dans les laboratoires homéopathiques, pour les substances
insolubles, on procède d'abord par triturations successives à 1
% dans du lactose, jusqu'à la 3 CH (3ème centésimale
hahnemanienne), mais l'expérience personnelle tant en médecine
vétérinaire qu'en agriculture, nous a montré que
le "mouillage" tel que nous le décrivons ici,
fonctionne parfaitement.
- On retourne le tube pour en évacuer le contenu (on constate
qu'il subsiste quelques gouttes
sur les parois du flacon ; celles-ci vont servir de base à la
dilution suivante). Ne pas maintenir
le tube orifice en bas pendant trop longtemps; il doit subsister
quelques gouttes collées à la
paroi!
- On remplit à nouveau le tube jusqu'au trait de jauge avec
de l'eau pure ; on place le
bouchon, on secoue. On obtient ainsi la 3 K. On vide le tube.
- On remplit à nouveau le tube jusqu'au trait de jauge avec
de l'eau pure ; on place le
bouchon, on secoue. On obtient ainsi la 4 K. On vide le tube.
- On répète la même manipulation jusqu'à la
196 K.
N.B. Afin d'éviter toute erreur de comptage, entre chaque
dynamisation on inscrit un petit trait sur une feuille de papier.
Toutes les 10 dynamisations, on appose un trait plus long. Ces
traits vont servir de repères en cas d'interruption ou de
moment d'inattention.
- On récupère cette dynamisation 196 K dans un flacon
de 10 ml.
- On prélève 4 gouttes (=~ 0,1 ml) de solution 196
K que l'on verse dans un autre flacon de
10ml. On y ajoute environ 10 ml d'éthanol non dénaturé à 20°.
On secoue et on obtient un
compromis entre une 197 CH et une 197 K. Néanmoins, on va
considérer cette solution
comme une 197 K. Cette solution sera correctement étiquetée
(nom de la substance de base et
dynamisation 197 K) et conservée comme solution stock.
A partir de cette dynamisation 197 K, on va pouvoir préparer
de beaucoup plus grandes quantités de 199 K et de 200 K.
Pour un usage familier, on se contentera de préparer 10
ml de 198 K. Pour ce faire, on verse 4 gouttes de solution 197
K dans un flacon neuf et sec de 10ml, on y ajoute 10 ml d'éthanol à 20° et
on secoue. Ce flacon sera lui aussi soigneusement étiqueté et
conservé comme solution stock.
On prépare de la même façon la dynamisation
199 K à partir de la 198 K. cette solution sera également étiquetée
et conservée comme solution stock.
On arrive enfin à la dynamisation 200 K que l'on prépare
de la même manière en versant 4 gouttes de solution
199 K dans un flacon neuf et sec de 10 ml. On y ajoute 10 ml d'alcool à 20° et
on secoue.
- Evaluation du temps nécessaire à la préparation
manuelle ainsi décrite d'une 200 K
Lorsqu'on dispose du matériel décrit, à portée
de main, la préparation manuelle d'une 200 K à partir
de la solution de départ (à 1 %) requiert entre 1
heure et 1 heure 30, selon l'habileté manuelle de l'opérateur.
- Conservation des dynamisations korsakoviennes
Toutes les dynamisations homéopathiques doivent être
conservées à l'abri des rayonnements électromagnétiques
tels entre autres ceux émis par les réseaux électriques
(50/60 Hz), par les téléphones mobiles et les antennes
relais, les émetteurs à ondes courtes, les postes
de télévision, les ordinateurs cathodiques, les fours à micro-ondes
etc. Ces rayonnements lorsqu'ils sont trop intenses peuvent imprégner
les dynamisations et se substituer à leur information électromagnétique
propre. Pour éviter ces risques, on enveloppe les flacons
stock (197 K, 198K, 199 K, 200 K) dans une feuille d'aluminium à usage
ménager (face brillante à l'extérieur) que
l'on trouve dans les grandes surfaces (Reynolds ou autre).
Administration de la dynamisation :
On utilisera, par exemple en cas d'effet secondaire d'un médicament
ou en cas d'intoxication par une substance, 10 gouttes de cette
solution 200 K une fois par jour pendant 4 jours. Ceci n'implique
nullement d'interrompre un traitement classique en cours. Il n'y
aura pas d'interférence.
Pour administrer la dynamisation 200 K à un animal (chien,
chat, perroquet, poule, canard etc.), on dilue les 10 gouttes dans
un peu d'eau pure et on utilise une seringue en plastique (PET)
sans aiguille.
Attention, les petits oiseaux ne tolèrent pas l'alcool;
il vaut mieux dans ce cas, préparer la 200 K à l'eau
pure!
Il ne faut pas se préoccuper de la dose (10 gouttes, 20
gouttes ou tout le flacon) ! Un médicament homéopathique
apporte un signal de nature électromagnétique dont
l'eau est le support et la dose n'a aucune importance.
Par contre, la répétition des doses représente
une succession de sollicitations de l'organisme, ce qui est bien
différent.
ATTENTION : Une dynamisation de sécrétion pathologique
(pus, sécrétions nasales, prélèvement
pharyngé, mycoses etc.) d'un patient donné ne peut
en aucun cas être administrée à un autre patient
!
- Utilisation des dynamisations d'isothérapiques spécifiques
200 K en agriculture
II va de soi que lorsqu'on désire traiter des arbres, des
arbustes ou toute une plantation, il faudra faire appel à une
quantité plus conséquente de solution 200 K (par
exemple le mildiou de la vigne ou le feu bactérien du poirier).
On préparera les dynamisations successives à partir
de prélèvements végétaux contaminés
(ne pas tenter d'isoler le cryptogame ou la bactérie). On
va utiliser en général 250 ml de dynamisation 200
K que l'on mettra en solution dans 200 litres d'eau de pluie. Le
pulvérisateur devra être rigoureusement propre et
ne pas contenir de résidus de substances étrangères
(pesticides, herbicides, bouillie bordelaise, eau de Javel, etc.)
Donc, pour obtenir 250 ml de dynamisation 200 K, on prélèvera
2,5 ml de solution stock 199 K de la substance spécifique
(moisissure, parasite etc.), que l'on amènera à 250
ml avec de l'eau pure. On secoue en frappant quelques fois le fond
du flacon bouché sur la paume de la main. La dynamisation
sur des quantités plus élevées que 250 ml
se révèle moins efficace.
Il va de soi que la spécificité de la dynamisation
est capitale. On ne peut en aucun cas espérer un résultat
de 200 K de mildiou de la tomate sur le mildiou de la pomme de
terre ou de la vigne. Chaque parasite ou chaque moisissure a une
action spécifique sur un végétal donné.
Le traitement en plein air se fait en général par
temps ensoleillé avec un maximum de réponse vers
3 heures de l'après-midi (moment ou l'absorption foliaire
est optimale). Il n'est pas nécessaire de traiter tout l'arbre
ou toute la plante. N'oublions pas que l'homéopathie (ici
sous la forme d'isothérapie) opère son action par
l'intermédiaire de signaux électromagnétiques.
En somme le système immunitaire de la plante reçoit
un signal externe très précis qui remet en action
des fonctions somnolentes (le système immunitaire végétal
a été récemment mis en évidence). Sur
les arbres à haute tige, on ne traite que la partie inférieure
des frondaisons même si celles-ci ne sont pas atteintes.
On traite les végétaux en général deux
fois à 3 ou 4 jours d'intervalle.
Jean-Marie Danze,
Licencié es Sciences Chimiques,
Ex Assistant à l'Université de
Liège (Institut de Pharmacie),
Consultant en Biophysique,
e-mail: im.danze@skvnet.be Website
: http://www.delvaux-danze.be
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