
La localisation du Président à l'école élémentaire
Emma E. Booker à Sarasota en Floride le matin des attaques était
largement diffusée dans la presse
locale. Toutefois, après que le deuxième avion eut percuté le
World Trade Center, le Secret Service a
autorisé le Président à rester dans la salle de classe pendant
10 minutes supplémentaires et ensuite à prononcer un discours à la
nation depuis cette même école. Le
fait que l'emploi du temps du Président ce jour-là était connu du public pourrait en lui-même être
une raison plus que suffisante pour évacuer d'urgence le Président
de l'école pour non seulement protéger le commandant en chef
et son équipe, mais aussi pour assurer la sécurité des enfants
et des professeurs de l'école.
Le Secret Service n'avait aucun
moyen de savoir si parmi les centaines d'avions commerciaux
volant à proximité immédiate,
il n'existait pas de "missiles" potentiels visant l'école élémentaire
Booker - malgré cela, ils ont autorisé le Président à rester
dans l'école relativement longtemps avant de l'évacuer vers
Air Force One. Cette théorie utilise ces faits pour soutenir la thèse
que l'administration Bush connaissait suffisamment les attaques
pour être convaincu qu'il n'y avait pas
de menace imminente visant le Président des États-Unis.
On
pourrait penser que, comme l'indique la procédure standard rappelée
par les conférences de presse du Secret Service, il aurait agi
immédiatement en déplaçant le Président vers un lieu sécurisé.
Le personnel et les journalistes affectés à la Maison blanche ont
rapporté qu'ils ont été embarqués d'urgence dans Air Force One
et que l'avion a effectué un décollage très inhabituel et brutal - certains prétendant
même que l'avion avait décollé avec un angle supérieur à 55 degrés
(« presque vertical »).
D'autres notent que, à l'inverse
du personnel à la Maison blanche, Bush se trouvait à des centaines
de kilomètres de toute cible nationale potentielle et à des centaines
de kilomètres des cibles effectives à Washington et à New York.
Toutefois, ceux qui critiquent l'attitude du Président ce jour
là argumentent que cette explication ne justifie pas le manque
de considération pour la sécurité immédiate du Président dans la
mesure où son apparition dans l'école était une information connue
du public depuis des jours, sinon des semaines avant le 11 septembre
2001.
Certains
en ont déduit que le Secret Service savait que le Président
n'était pas menacé par une attaque imminente ce jour-là, dans la
mesure où les procédures standards n'ont apparemment pas été respectées. Certains
défenseurs du Président justifient son attitude en disant
qu'il voulait éviter « de paniquer les élèves de l'école » avec
un départ trop rapide, mais un départ beaucoup plus expéditif aurait
pu être effectué sans pour autant engendrer une panique !
Messieurs, arrêter d'insulter notre intelligence !!
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