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2 janvier 2008 - 19:32
Le 2 janvier 2008 (LPAC) -- Dans une lettre adressée le
13 décembre au secrétaire général de
l’ONU Ban Ki-Moon, plus d’une centaine de scientifiques
et chercheurs chevronnés, dont plusieurs ont déjà accordé des
entretiens aux publications du mouvement de Lyndon LaRouche, montrent,
preuves à l’appui, qu’il n’existe aucun « consensus » dans
la communauté scientifique sur le changement climatique
dû à l’homme et, au-delà, réclament
une relance de la croissance économique pour faire face
aux vrais dangers de variation climatique auxquels est confrontée
chaque génération.
Leur lettre note que la conférence des Nations unies sur
le climat, à Bali, entraîne le monde dans une direction
radicalement opposée. « Les histoires géologiques
et archéologiques, orales et écrites, attestent toutes
des défis dramatiques posés aux sociétés
du passé par des changements non anticipés de température,
précipations, vents et autres variables climatiques. Par
conséquent, nous devons équiper nos nations des moyens
de mieux résister à toute la gamme de phénomènes
naturels en promouvant la croissance économique et la génération
de richesses. »
Le CO2, cause de toutes les conclusions « de plus en plus
alarmistes » du GIEC, est, selon la lettre, un « gaz
non polluant, essentiel pour la photosynthèse. (...) La
possibilité de modifier le climat global de manière
significative grâce à la réduction des émissions
humaines de gaz à effet de serre n’est pas établie.
En outre, du fait que les tentatives de réduire ces émissions
auront pour effet de ralentir le développement, l’approche
actuelle de l’ONU vis-à-vis de la baisse de CO2 est
susceptible d’augmenter, au lieu de diminuer, la souffrance
humaine découlant du futur changement climatique.
(...) La préoccupation centrale de l’ONU sur ‘la
lutte contre le changement climatique’ (...) détourne
l’attention des gouvernements de la nécessité de
s’adapter à la menace de changements climatiques naturels
inévitables, quelles que soient les formes qu’ils
prennent. Des projets nationaux et internationaux pour faire face à de
tels changements sont nécessaires et devraient en particulier
aider les citoyens les plus vulnérables à s’adapter
aux conditions du futur. Les tentatives d’empêcher
que le changement climatique global se produise seront, en dernière
analyse, futiles et constituent une erreur tragique d’allocation
de ressources qu’il vaudrait mieux consacrer aux véritables
problèmes pressants de l’humanité. »
(la lettre et la liste de signataires, en anglais, est disponible ici)
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