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Admettons, pour
les besoins de la démonstration, que la Terre se réchauffe
et que le niveau des eaux monte. L'agriculture telle que nous la
connaissons serait en effet menacée. Celle-ci est basée
sur une lente adaptation des espèces aux conditions écologiques
; un brusque changement anéantirait en partie l'œuvre
de sélection des espèces vivantes opérée
au fil des siècles. Comment se réadapterait-on à des
conditions nouvelles, si le temps vient à nous manquer?
Par chance, les biotechnologies permettraient à l'humanité menacée
de ne pas reprendre à partir de zéro la sélection
des espèces, mais de passer par le « circuit court » des
OGM.
Si l'on craint le réchauffement,
il est impératif de soutenir la recherche et l'exploitation
des OGM ; ne pas se rallier aux OGM en ces
circonstances serait suicidaire. D'ailleurs, par précaution,
parce que l'eau vient à manquer dans certaines régions
du globe, ou parce que l'on y redoute les effets du réchauffement,
des biologistes anticipent bien ces risques par la recherche
d'OGM adaptés au changement climatique ; c'est ce que
font notamment des chercheurs chinois et indiens.
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